bilan de l'efficacité de la cour pénale internationale
L’histoire de l’humanité a connu un grand nombre de violations graves des droits de l’Homme. Ainsi, la communauté internationale était dans l’obligation d’instaurer un régime juridique international pour rendre justice aux victimes d’exactions des droits de l’Homme. Dans ce sens, la justice pénale internationale a vu le jour avec la création des tribunaux pénaux pour la première fois après la seconde guerre mondiale, en commençant par le tribunal de Nürnberg, crée par les accords de Londres du 8 août 1945 entre les gouvernements des États-Unis d'Amérique, du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord, de l'Union des républiques socialistes soviétiques et par le gouvernement provisoire de la République française. Mêmes accords qui définissent les notions de crimes contre la paix, crimes de guerre et de crimes contre l'humanité. Le tribunal de Nuremberg a été crée pour juger les dirigeants du troisième Reich, qui ont écopé de peines d’emprisonnement allant jusqu’à la perpétuité, et certains ont été condamnés à la peine de mort…
Le tribunal de Nuremberg fut certes une première mondiale en matière de justice pénale internationale, et a été suivie d‘expériences similaires, notamment celle du tribunal de Tokyo le 16 Janvier 1946 qui avait pour mission de juger les criminels de guerre japonais de la seconde guerre mondiale.
Les vertus d’une justice internationale sont des plus évidentes, car en plus de mettre fin à l’impunité en matière de crimes de guerre, et d’appliquer le droit international humanitaire, permet de rendre justice aux victimes de ces dites violations.
L’handicap temporaire de ces tribunaux pénaux a poussé l’assemblée générale des nations unies à reconnaitre la nécessité d’une juridiction pénale internationale permanente qui sera à même de juger les crimes de guerre tels que ceux commis durant la seconde guerre mondiale.
Le statut de Rome créant la cour pénale internationale