Gérard de Nerval.
Gérard de Nerval ? Un faux nom, en réalité notre écrivain et poète français se nomme Gérard Labrunie. Il est né le 22 Mai 1808 à Paris de Marie-Antoinette Laurent et d’Etienne Labrunie. Il sera très rapidement confié a une nourrice de Loisy, car son père étant médecin militaire sera promu au service de l’armée du Rhin. Deux ans après sa naissance, le 29 Novembre 1810 notre romantique se retrouve orphelin, sa mère meurt en Silésie. Gérard de Nerval est donc élevé par oncle maternel dans la campagne du Valois. En 1814, son père retrouve la vie normale et s’installe avec son fils.
A 14 ans, en 1822, Gérard rentre au collège Charlemagne. En 1823 il écrira son premier recueil. Là est le commencement d’un succès. Cinq ans plus tard, il traduira de l’allemand « faust ». En 1829 Gérard sera

convoqué par Victor Hugo. Puis en 1930 Gérard participera a la révolution romantique et non politique, car cette dernière l’intéresse que très peu. Il publiera aussi ses premières Odelettes. En 1837, il tombe amoureux de Jenny Colon (qui mourra en 1842). L'annonce de sa mort le plonge dans un chagrin inconsolable. Il fait alors de l'actrice l'image symbolique de l'idéal féminin qui habite nombre de ses poèmes tel « Filles du feu ». Mais l’esprit de l’écrivain commence à défaillir. Dès 1841, il est sujet à des hallucinations et à des crises de folie dont il s'inspire dans ses écrits. Il décide de partir pour l'Orient où il se passionne pour les mythologies, Nerval reviendra en 1843. Il poursuit l'écriture de recueils et de romans, mais sa santé mentale se détériore considérablement. Malgré plusieurs passages en institut psychiatrique, il continue de composer et de publier. Il écrira alors des chefs d’œuvres comme Sylvie (1853). Les dernières années de son existence ne sont pas heureuses : il est affaibli tant moralement que financièrement. Gérard de Nerval est retrouvé mort le 26 janvier 1855, pendu aux barreaux d'une grille qui ferme un égout d'une rue.