Bio-ingénierie
bio-ingénierie, application des principes de l'ingénierie et des procédures de conception à la médecine. On distingue les ingénieries biomécanique, biochimique et bioélectrique.
2 INGÉNIERIE BIOMÉCANIQUE
En ingénierie biomécanique, l'appareil constitué par le squelette et les muscles du corps humain est envisagé comme une structure mécanique capable de subir certains déplacements. Elle comporte l'analyse de la démarche humaine et l'étude des contraintes subies par les tissus et les os au cours des accidents. L'ingénierie biomécanique s'intéresse également à la circulation sanguine, aux mécanismes de la respiration, et aux échanges d'énergie dans l'organisme.
Le domaine d'application s'étend du développement des ceintures de sécurité des automobiles à la conception et à la fabrication des machines cœur-poumon. Un des premiers développements a été le poumon d'acier (un dispositif permettant la respiration artificielle), qui a permis la survie de malades atteints de la poliomyélite. L'ingénierie biomécanique a permis de jeter les bases des études sur les implants et les membres artificiels. Les prothèses de bras, par exemple, actionnées par un petit moteur électrique et commandées par les signaux bioélectriques musculaires ont donné aux enfants nés sans bras une apparence proche de la normale et une mobilité suffisante pour assurer leur insertion sociale et professionnelle. Les cœurs artificiels sont également en progression ; depuis 1982, de nombreux patients ont été équipés avec plus ou moins de succès.
3 INGÉNIERIE BIOCHIMIQUE
L'ingénierie biochimique s'intéresse aux interactions chimiques entre le corps humain et les matériaux artificiels qui, implantés dans les tissus vivants, peuvent provoquer des réactions secondaires ou de rejet. Des artères artificielles en acrylique, par exemple, ont été mises au point afin de prévenir la formation de caillots dans les vaisseaux sanguins artificiels. Des capsules de silicone ont été