Bio jf
Après des études au lycée Jules Ferry de Versailles où sa famille s’est installée, il commence à se tourner vers la chimie. Mais pendant la guerre, son père est déporté. Tout change pour Jean qui est obligé de travailler pour aider sa famille à survivre. Déjà son goût pour l’art se fait sentir. C’est d’abord vers le théâtre que Jean se tourne en rentrant dans une troupe dans les années 50.
Du théâtre à la chanson
En fréquentant les cabarets avec ses amis, il se lance dans la musique, en écrivant sous le pseudonyme de Jean Laroche et en jouant de la guitare dans un orchestre de jazz.
Même si ses premiers essais ne donnent pas grand chose, il est désormais convaincu qu’il sera chanteur. Nous sommes en 1952.
Aragon
Ses premiers succès, il les doit à Aragon en adaptant Les yeux d’Elsa, poème de l’écrivain français que Jean Ferrat admire beaucoup. En 1957, ses débuts sur scènes ont lieu à La Colombe, en première partie de Guy Béart.
Puis il chante au Milord l’Arsouille ou à L’Echelle de Jacob. Ce tremplin lui permet d’enregistrer en 1958 son premier 45 tours. Mais surtout, d’autres artistes commencent à interpréter ses titres, comme André Claveau ou Christine Sèvres, une jeune chanteuse qui, en 1961, deviendra son épouse.
Une rencontre riche
En 1959, Jean rencontre Gérard Meys, qui deviendra son meilleur ami, et qui lui permet d’enregistrer en 1960, son premier quatre titres, Ma môme. C’est son premier succès personnel.
Même si l’artiste ne cache jamais ses appartenances politiques et philosophiques (très à gauche), ce qui lui vaudra durant sa carrière quelques censures, il n’en reste pas moins un poète de l’amour et de la fraternité.
Son premier album sort en 1961, et ses titres lui valent dès la même année, le Prix de la Sacem. Le voilà parti