Dans le cadre de notre contrat, notre problématique était de déterminer s’il est possible d’introduire le triton vert dans l’écosystème de la forêt Laurentienne du biodôme de Montréal. Pour ce faire, nous avons dû comparer les niches écologiques de toutes les espèces déjà présentes sur ce site avec celle du triton vert pour savoir si l’introduction du triton vert pourrait créer une compétition interspécifique avec une autre espèce. Une niche écologique est l’utilisation « globale qu’une espèce fait des ressources biotiques et abiotiques de son milieu» (CAMBELL et B. REECE, 2007). D’abord, certaines espèces n’ont pas été à considérer puisqu’ils ne vivaient pas dans le même type d’habitat que le triton vert. De plus, notre reptile n’a pas de prédateur étant donné qu’il est venimeux, donc ce facteur n’a pas dû être étudié. Finalement, nous nous sommes concentrer sur l’alimentation des animaux vivant déjà dans la forêt Laurentienne par rapport à celle du triton vert pour trouver 8 espèces qui aurait probablement une compétition interspécifique avec celui-ci. Il y aurait l’esturgeon jaune, le grand corégone, le meunier noir, l’omble de fontaine, le mulet à cornes, le meunier rouge et la Loutre des rivières. Parmi ceux-ci, 4 espèces auraient une très forte compétition avec notre espèce à l’étude (l’esturgeon jaune, le grand corégone, le meunier noir et le mulet à cornes). Donc, l’introduction du triton vert pourrait être nuisible pour ces 8 espèces ou pour le développement du triton. Il pourrait y avoir du chevauchement, c’est-à-dire la disparition de certaines espèces dans le milieu. Heureusement, étant donné que le triton vert n’a pas ou presque de prédateurs, ce critère n’est pas à considérer dans notre problématique.
Notre hypothèse est que si trop d’espèce présente dans la forêt Laurentienne du Biodôme de Montréal donne une compétition interspécifique au triton vert, et que nous donnons l’opportunité à ces espèces de se spécialiser afin d’éviter une compétition