biographie Arthur Rimbaud
Très tôt, il affirme sa révolte dans des poèmes comme "Sensation" ou "Le Dormeur du val" recueillis dans Poésies (1871).
"Une saison en enfer" (1873) témoigne de sa liaison orageuse avec Verlaine, déterminante pour sa vie et son oeuvre.
Avant son silence définitif, Rimbaud cherche à atteindre l'ambition de "La lettre du voyant" (1871), celle de " trouver une langue " dans les poèmes en prose et en vers libres d'Illuminations, écrits entre 1874 et 1876. Par la suite, il décide de voyager et cherche à faire fortune en Afrique et dans la péninsule arabique.
Malade, il est rapatrié en France et meurt à Marseille en 1891.
Bibliographie
Premières éditions des poèmes et correspondance :
Une saison en enfer, Alliance typographique (M.-J. Poot et Cie), Bruxelles
Paul Verlaine, Les Poètes maudits : Tristan Corbière, Arthur Rimbaud (Voyelles, Oraison du soir, Les Assis, Les Effarés, Les Chercheuses de poux, Le Bateau ivre.) et Stéphane Mallarmé, illustré de trois gravures de Thomas Blanchet, Léon Vanier libraire-éditeur, Paris, 1884, 56 p130.
Le Dormeur du val, in Anthologie des poètes français, tome IV, Lemerre, 1888.
Reliquaire - Poésies, préface de Rodolphe Darzens, L. Genonceaux éd., Paris, 1891.
Poésies complètes, préface de Paul Verlaine, Léon Vanier libraire-éd., Paris, 1895.
Lettres de Jean-Arthur Rimbaud – Égypte, Arabie, Éthiopie, avec une introduction et des notes par Paterne Berrichon, Société du Mercure de France, Paris, 1899.
Œuvres, vers et proses, Mercure de France, préface de Paul Claudel, notes de Paterne Berrichon, 1912.
Les Mains de Jeanne-Marie, dans la revue surréaliste, Littérature, n° de juin 1919.
Stupra : Ange ou Pource, Nos fesses ne sont pas les leurs, L'Idole - Sonnet du Trou du Cul, dans la revue Littérature, n° de mai 1922.
Un cœur sous une soutane, préfaces de Louis Aragon et André Breton, dans la revue