Candlemass est certainement le groupe de doom le plus connu et le plus admiré des fanatiques du style si on excepte le grand-père fondateur Black Sabbath. Pionnier du style dans les années 80 avec comme frère d’armes Cathedral (qui se sépare en 2012). Ces deux groupes inaugurent le style “classique” du doom, à savoir en ralentissant fondalementalement plus le heavy que ne l’avait fait Black Sabbath, Trouble, Saint-Vitus (dont j’ai déjà parlé) ou encore Witchfinder General. Quelques “spécialistes” et fans du groupe confère meme à Candlemass la paternité du terme Doom Metal. Plus de 28 ans après la formation du combo, son statut de groupe culte, entré définitivement au panthéon de la musique, tout simplement et n’ayant plus rien à prouver à personne. Ayant vendu plusieurs millions d’albums à travers le monde (plus de 500 000 pour le premier essai et près d’un million pour Nightfall).

L’aventure débute en Suède, à Stockholm plus précisement en 1984, quand le bassiste Leif Edling, future tête pensante, decide de former un groupe sur les restes épars du feu groupe Nemesis. Band qui n’est rien d’autre que son precedent projet dont il reprendra plusieurs compositions, les retravaillerais et les publiera avec Candlemass. Leif voit défiler beaucoup de monde au sein de son nouveau bébé mais parviendra à enregistrer et sortir trois demos qui lui permettront d’empocher un contrat avec un petit label français, Black Dragon. En 1986, Candlemass est composé de Leif Edling à la basse, Johan Lanquist au chant, la paire Mats Bjorkman et Klas Bergwall aux guitares et enfin Matz Ekström à la batterie. C’est ce line-up qui va sortir la Pierre angulaire du groupe et de tout un futur style, l’Epic Doom, à savoir Epicus Doomicus Metallicus. L’album se vendra à plus d’un demi million d’exemplaires et sera le coup de moteur qui fera démarrer une nouvelle branche de la musique ainsi qu’une multitude de groupes. A l’époque les critiques ne sont pas si enthousiastes et bien que soulignant