Pierre Ambroise François Choderlos de Laclos, né à Amiens le 18 octobre 1741 est issue d'une famille de la petite noblesse .
Son père le pousse à s'engager dans l'armée, où il choisit l'artillerie et en 1760, il rejoint l'Ecole royale d'artillerie de la Fère (ancêtre de l'Ecole polytechnique).
Laclos sera capitaine jusqu'à la veille de la Révolution. Pendant son temps libre, Choderlos de Laclos lit, écrit, notamment des premières pièces assez légères, publiées dans L'Almanach des Muses. Il écrit aussi un médiocre opéra-comique intitulé Ernestine.
En 1777, il se rend à Valence pour installer une école d'artillerie puis il reviendra à Besançon. A cette époque, il écrit plusieurs œuvres qui montrent sa profonde admiration pour Rousseau et la Nouvelle Héloïse. Dès 1778, Laclos entame l'écriture des Liaisons dangereuses.
En 1779 malgrès sa mission à l'ile d'aix contre les britanniques , il consacre la plupart de son temps à l'écriture. il obtient un congé de six mois et part à Paris pour écrire, bien décidé à faire passer ses ambitions littéraires avant sa carrière militaire.
Les liaisons dangereuses sont donc à la fois une thérapie et une revanche, car Laclos est marquée par la frustration de ne pas avoir fait la guerre, les humiliations de la part des aristocrates et le détachement des femmes envers lui.
Ensuite, Laclos participe à un concours académiquedont le sujet est « Quels seraient les meilleurs moyens de perfectionner l'éducation des femmes ? ». Laclos écrit un texte assez féministe pour son temps ,qui restera inachevé, où il dénonce l'éducation des filles, qui ne cherche « qu'à les accoutumer à la servitude, et à les y maintenir ».
En juin 1787, il écrit au Journal de Paris afin de proposer un projet de numérotation des rues et ,en 1788, Laclos quitte l'armée et entre au service du duc d'Orléans, dont il partage les convictions.
Laclos profite de la révolution pour rejoindre la ligue des aristocrates et mené plusieurs complots. En octobre 1789,