Biographie danton
Il ne joue aucun rôle dominant avant le 10 août 1792 bien qu’en 1789 il participe aux réunions du district des Cordeliers, avec Camille Desmoulins et Marat et qu’il appelle en 3 octobre 1789 son district des Cordeliers, à prendre les armes. Devenu président des Cordeliers, il gagne sans cesse en popularité, notamment grâce à ses qualités d’orateur.
Lors de la crise de Varennes en juin 1791, il soutient l’idée d’une régence assurée par Philippe d’Orléans. Toujours aux Jacobins, Danton demande le remplacement de Louis XVI, alors que les Cordeliers exigent l’abdication du roi. Après la fusillade du Champ-de-Mars, le 17 juillet 1791, contre les manifestants républicains, Danton se réfugie quelque temps en Angleterre.
Il quitte son ministère pour exercer à la Convention son mandat de député de Paris où il va s’opposer à Robespierre non pas pour des convictions qu’il ont en commun, mais pour un style qu’ils ne partagent pas
En janvier 1793, en compagnie des Montagnards Danton vote la mort du roi Louis XVI. Puis il participe à la création du tribunal révolutionnaire en mars 1793, qu’il préside à partir de juillet,. Très vite les problèmes vont surgir : bien qu’ayant la même notoriété que Robespierre, on va lui reprocher de ne pas s’être opposé aux contre-révolutionnairesMême ses amis Jacobins lui reprochent son image de bon vivant enclin à s’enrichir. Pour ces faits il est déchu de la direction du Comité au profit de Robespierre le 10 juillet 1793.
A partir d’août 1793, il défend avec faconde les revendications des sans-culottes, appuie la mise de la Terreur à l’ordre du jour, comme la création de l’armée révolutionnaire. A cause de ses prises de position, il se fait mettre en congé le 12 octobre et se retire (une fois de plus) à Arcis-sur-Aube.
La rupture des « dantonistes » avec les Jacobins est consommée à la fin de l’année 1793, période