Biographie de corneille
En 1624, le jeune Corneille commence sa carrière d'avocat, et son père lui achète quatre ans plus tard deux offices d'avocat du roi au siège des Eaux et Forêts, ainsi qu'à l'amirauté de France.
Le 16 février 1629, Corneille entre en fonction. La même année, il écrit ses premiers poèmes et sa première comédie, Mélite. Il ne s'arrêtera plus d'écrire, dès lors.
Corneille invente peu à peu un nouveau style théâtral, dans lequel les sentiments de la tragédie sont mis en scène dans un univers contemporain du public : cela se développe avec Clitandre, la Veuve, la Galerie du Palais, la Suivante, la Place Royale, Médée et l'Illusion comique.
En 1641, Pierre épouse la fille d'un lieutenant, Marie de Lampérière. Ensemble, ils auront sept enfants. Sa généalogie va subsister dans le temps, puisqu'il est un aïeul direct d'une femme forte de la Révolution, Charlotte Corday.
Par la suite, Richelieu nomme Corneille comme écrivain officiel. Mais ce dernier finit par refuser ce statut et écrit des pièces qui font l'apologie de la noblesse, à l'image du Cid, tout en rappelant que les hommes politiques ne doivent pas être au-dessus des lois avec Horace. Il écrit aussi une pièce sur Cinna.
Corneille entre à l'Académie française en 1647.
De 1643 à 1651, sous la Fronde, Corneille observe ce qui se passe en France et le transmet dans son œuvre : cela passe par la Mort de Pompée, qui lui sert d'appui à sa critique de Richelieu, par Rodogune ou encore par l'idée d'un roi caché avec Héraclius, Don Sanche et Andromède. Face à un pays en pleine crise identitaire, Corneille s'interroge donc sur la nature du pouvoir et sur l'histoire.
Les années 1650 sont synonymes d'un certain déclin pour Corneille. D'ailleurs, après l'échec de son Pertharite, il arrête quelques temps de se consacrer à l'écriture. Il faut attendre la fin de la décennie pour qu'il