L’Etat Espagnol (1939-1977)
Le Franquisme est proche du fascisme, mais ne doit pas y être rattaché pour autant.
 Il se fonde sur le refus de la modernité et le mythe de l’Histoire : C’est de l’ultra conservatisme.
 Il promulgue le corporatisme, les élections se font en partie via le syndicat unique, on parle de nationale-syndicalisme.
 Comme les fascismes, il est antilibéral, antimarxiste, et très hostile à la franc-maçonnerie.
 Mais le franquisme est religieux, ce qui n’est pas du tout le cas des fascismes italiens et allemands, il se base aussi sur le mythe de la « Reconquista », se veut héritier des rois catholiques.
 Le franquisme tend à unifier l’Espagne par la force, interdiction du catalan et du basque, répression contre les autonomistes.
Le franquisme est un condensé de nationalisme et de religion, ce qui le rend unique, son slogan insiste sur la grandeur, l’unité et l’indépendance de l’Espagne. Néanmoins le franquisme s’apparente aux fascismes par son aspect dictatorial.
 La tendance fascisante est surtout réelle dans les premières années du régime. Avec une censure de la presse, un contrôle aigüe des universitaires, une non séparation des pouvoirs (lois d’exception et tribunaux militaires) et une répression politique (500 000 détenus dans des camps de concentrations ; 192000 fusillés ; 200 000 morts en tout). « nettoyer le terrain sur lequel sera construit notre édifice ». Franco.
 Mais les phalangistes extrémistes sont rapidement mis à l’écart par Franco, on bascule alors plus dans un « national-cléricalisme ». Selon Jean Sevilla, essayiste historien, le franquisme est une construction unique, spécifique à l’Espagne.
 En ne souhaitant pas « créer un Homme nouveau » le franquisme se distingue de manière décisive du fascisme, il est surtout comparable à la politique de Salazar en Espagne.
 Le Franquisme est en réalité une alliance des forces conservatrices de Droite, un consensus où des fascistes sont présent et s’expriment,