Biographie de louis aragon
Louis Aragon, que son père, un haut fonctionnaire et député, n'a jamais voulu reconnaître, montre très jeune un don pour l'écriture. Il est étudiant en médecine lorsqu'il rencontre André Breton en 1916 avec lequel il se lie d'amitié. En 1918, il publie ses premiers poèmes, puis part, en tant que médecin auxiliaire, au front des Ardennes. Son courage lui vaut d'être décoré de la Croix de Guerre.
Avec André Breton, Louis Aragon participe au mouvement dadaïste et surréaliste. En utilisant l'écriture automatique, il écrit les "Aventures de Télémaque" (1921), puis le "Mouvement perpétuel" (1926).
En 1928, il rencontre Elsa Triolet, femme écrivain d'origine russe, qui sera l'amour de sa vie et qui lui inspirera de nombreux poèmes. Membre du PCF, Louis Aragon s'engage aux côtés des communistes et rompt avec André Breton en 1932. Parallèlement à son activité militante, il se consacre à l'écriture de romans en revenant à un style plus classique et en les orientant vers la critique sociale : les Cloches de Bâle (1934), les Beaux Quartiers (1936), les Voyageurs de l'Impériale (1942). Il est journaliste à l'Humanité et, en 1937, il crée le journal "Ce soir" à la demande des instances du PCF. En 1939, il épouse Elsa Triolet.
Pendant la Seconde guerre mondiale, Louis Aragon, après avoir retrouvé la médecine militaire en 1939-1940, participe à la Résistance en créant avec Elsa Triolet le Comité National des Ecrivains pour la Zone Sud et le journal "La Drôme en Armes". Il s'engage aussi par ses poèmes comme "Les Yeux d'Elsa" (1942), "Le Musée Grévin", (1943), "La Rose et le Réséda", (1944).
Après la guerre, Louis Aragon partage son temps entre ses activités littéraires et son militantisme au sein du Parti communiste français. Il est notamment président-directeur général des Editeurs français réunis (EFR), maison d'édition proche des communistes. Il utilise ses romans pour illustrer le réalisme socialiste et prôner l'avènement du