Biographie de maurice béjart
Danseur, puis chorégraphe, il débute à Paris. En 1960, il crée à Bruxelles le Ballet du XXe siècle. Un quart de siècle plus tard, il déplace sa compagnie à Lausanne (Béjart Ballet Lausanne). Ses racines, il les plante là où il travaille.
FormationBéjart acquiert l’essentiel de sa formation de danseur auprès de Madame Egorova, de Madame Rousanne et de Léo Staats. Ce bagage classique, il l’étrenne à Vichy (1946), puis auprès de Janine Charrat, de Roland Petit et surtout, à Londres, au sein de l’International Ballet. Une tournée en Suède avec le Ballet Cullberg (1949) lui fait découvrir les ressources de l’expressionnisme chorégraphique. Et un contrat pour un film suédois le confronte une première fois avec Stravinski.
Débuts en tant que chorégrapheC’est pourtant sur des pièces de Chopin que, de retour à Paris, Maurice Béjart se fait la main sous l’égide du critique Jean Laurent. Le danseur se double dès lors d’un chorégraphe.
En 1955, à l’enseigne des Ballets de l’Étoile, il sort des sentiers battus avec Symphonie pour un homme seul (musique P. Henry et P. Schaeffer). Maîtrisant alors son propre langage, il peut s’imposer au fil d’une série de créations: Haut Voltage, Prométhée, Sonate à trois (d’après Huis clos de J.-P. Sartre).
Ballet du XXe siècleRemarqué par Maurice Huisman, le nouveau directeur du Théâtre Royal de la Monnaie, il règle un triomphal Sacre du printemps (1959). Et c’est la fondation du Ballet du XXe siècle (1960), une compagnie internationale à la tête de laquelle Béjart sillonne le monde entier.
Au Sacre, il ajoute Boléro (1961), Messe pour le temps présent (1967) et l’Oiseau de feu (1970). Un goût marqué pour le cosmopolitisme culturel amène ce fils du philosophe Gaston Berger à s’attacher à l’expression de diverses civilisations (Bhakti, Golestan, Kabuki, Dibouk, Pyramide) comme à l’illustration d’un riche répertoire musical (de Boulez à Wagner). Sa fibre pédagogique le pousse à créer