Nicolas Poussin fait la découverte de la peinture à 17 ans lorsque Quentin Varin vient aux Andelys, village voisin du sien, pour y exécuter une série de retable dans l'église. Arrivé à sa majorité, il décide de quitter la maison familiale par la suite du désaccord de ses parents face à son choix d'une carrière de peintre. Il se rend donc sur Paris sans diplôme ni argent. Il entre dans l'atelier de Georges Lallemant où il pourra accéder à la bibliothèque royal. Il y étudie les reproductions gravées de Raphaël et de Jules Romain, la statuaire et les reliefs antiques, et les décors de la seconde École de Fontainebleau, dont il assimile le style. C'est la réellement sa première école.
Il essaye à deux reprises de se rendre à Rome, mais il échoue. Il retourne donc sur Paris où il fait la rencontre de Philippe de Champaigne et travaille par la suite avec lui. Il participera en particulier à la décoration du Palais du Luxembourg. Il effectue différents et brefs séjours dans les ateliers d'autres peintres. Il gagne sa vie avec ses quelques commandes. Il participera à un concour, en 1623, pour faire une suite de six tableaux racontant la vie de saint Ignace de Loyola. Il remporte le premier prix et attire ainsi l'attention du cavalier marin, l'italien Gian Battista Marino, poète à la cour des Médicis. Ce qui lui procure des entrées auprès des grandes familles romaines.
Il entreprend un 3ème voyage à Rome où il y arrive en 1624. Vivant de pauvreté, il arrive à obtenir plusieurs commande importante tels que Le Martyre de saint Erasme, un retable pour sait Pierre. Il peigna aussi Le Massacre des Innocents, L'Inspiration du Poète ou Tancrède et Herminie.
Devenue malade, Nicolas Poussin accepte les soins hospitaliers de la part de la famille de Jacques Dughet, un cuisinier, qui grâce à lui retrouve la santé. Il épousera sa fille, Anne-Marie, en 1630. Cette date marquera la rupture de Poussin et de ces grosses commande tel que pour des Palais Romains, mais se penche vers des