STENDHAL (1783-1842)

Stendhal fut un romancier du courant réaliste.

I. Enfance à Grenoble

Stendhal, de son vrai nom Henri Beyle, est né à Grenoble le 23 janvier 1783. Il est le fils de Chérubin Beyle, avocat au parlement de Grenoble, et de d’Henriette Gagnon, son grand père maternel était Henri Gagnon, un médecin reconnu. Il perd sa mère alors qu’il n’a que sept ans. Enfant sensible, il se rebelle alors contre sa tante, son père et son précepteur. Il trouve donc refuge chez son grand père qui lui inculque une bonne éducation et qui réussit à communiquer avec lui. En 1796, il entre à l’Ecole centrale de Grenoble où il acquiert une solide instruction et où il se découvre une passion pour les mathématiques.

II. De Paris à l’Italie

En 1799, il part à Paris pour tenter d’entrer à l’Ecole Polytechnique. Mais finalement, grâce à l’aide de son cousin, le comte Pierre Daru, qui est secrétaire général des armées, il commence, en 1800, une carrière militaire et rejoint l’armée. L’armée lui permet de découvrir l’Italie et plus particulièrement Milan qui l’a particulièrement apprécié. Cependant, l’armée l’ennuie et il démissionne en 1802, pensant commencer une carrière d’auteur.
Mais dès son retour à Paris, il ne réussira que très difficilement à être publié. En 1806, toujours grâce à son cousin, il obtient un poste d'intendant militaire dans la Grande Armée. Accompagnant les campagnes napoléoniennes, il voyage en Allemagne, en Autriche, puis à Moscou en 1812.

III. Quelques années à Milan

A la chute de Napoléon en 1814, il décide de se retirer en Italie, à Milan, c’est à ce moment là qu’il adopte le nom de Stendhal. Il vit à Milan pendant sept années et il commence à écrire sur la peinture italienne et sur ses voyages en Italie.
Pendant son séjour en Italie, il fréquente la Scala qui, à l’époque est le temple de la musique mais aussi le lieu de réunion de l’intelligentsia milanaise. C’est à Milan qu’il va rencontrer la femme qui comptera le