Biographie de zola et flaubert
Flaubert :
Gustave Flaubert est né à Rouen le 12 décembre 1821. Il est le fils du chirurgien en chef de l’Hôtel-Dieu de Rouen.
Flaubert se réfugie assez vite dans la littérature. Après le baccalauréat, il commence des études de droit. En 1844, il y renonce en raison d’une maladie nerveuse et s’installe à Croisset en 1846. Il mène alors une vie de solitaire mais séjourne régulièrement à Paris où il retrouve Louise Colet. En 1849, il voyage en Orient. À son retour, il commence à écrire Madame Bovary (parution en 1857) jugé « d’outrage à la morale publique et religieuse et aux bonnes mœurs ».
Et de« réalisme vulgaire et souvent choquant de la peinture des caractères ». Il est donc poursuivi pour atteinte aux bonnes mœurs, mais il est finalement acquitté. Après le succès de Salammbô en 1862, la publication en 1869 de L’Éducation sentimentale ne remporte pas un grand succès. Flaubert connaît alors des soucis d’ordre financier et sa maladie nerveuse l’épuise.
En mai 1880, Flaubert meurt d’une hémorragie cérébrale, laissant inachevé son roman Bouvard et Pécuchet qu’il voulait d’ailleurs appellé « encyclopédie de la bêtise humaine »
Gustave Flaubert a marqué la littérature française par la profondeur de ses analyses psychologiques, son souci de réalisme, son regard lucide sur les comportements des individus et de la société, et par la force de son style dans ces ouvrages comme Madame Bovary, par exemple.
Pourtant, il se distingue des autres romanciers réalistes par son souci du style : en effet, s’il veut comme eux « peindre le dessus et le dessous des choses », ce n’est pas au détriment du style, mais grâce à lui — le style étant, chez lui, ce qui rend possible l’art réaliste, puisqu’il est « à lui seul une manière absolue de voir les choses ». Ses romans, s’ils rendent compte de la réalité historique et sociale d’une époque, le font non pas sous la forme d’un tableau embrassant tout un horizon, comme la Comédie humaine