biographie emile verhaeren
Il entre à l’Université de Louvain. Il y fonde un journal, La Semaine, bientôt supprimé par l’autorité académique qui trouve les écrits de Verhaeren trop « batailleurs ». Il est reçu docteur en droit.
En 1881, Emile Verhaeren entre au barreau de Bruxelles qu’il quittera rapidement pour se consacrer à la littérature. Il publie Les Flamandes (1883). Le recueil fait scandale en Flandre. Après des hésitations « naturalistes » ou « parnassiennes », il adhère au mouvement de rénovation « Jeune Belgique » et « L’Art Moderne » lancés à la conquête de la liberté littéraire en Belgique puis, se rallie au mouvement symboliste.
En 1886, il publie Les Moines, qui évoque la vie des cloîtres.
Entre 1887 et 1891, Emile Verhaeren traverse une crise maladive grave, mort de ses parents et des problèmes de santé qui affecte sa vie, la transformant en tragédie intérieure.
Ses poèmes exaltent la douleur pour elle-même avec rage et sauvagerie. (Les Soirs, Les Débâcles, Les Flambeaux noirs).
En 1891 il se marie et s’établit à Bruxelles. Son bonheur conjugal s’exprimera dans Les Heures claires (1896), Les Heures d’Après-midi (1905), Les Heures du soir (1911).
En 1892, il est dans le groupe qui fonde la Section d’Art à la Maison du Peuple. On y joue Wagner, on discute d’Ibsen, on lit Hugo et on y interprète aussi des chansons populaires.
En 1893 il publie Les Campagnes hallucinées. L’année suivante Les Villages illusoires. Dans Les Villes tentaculaires il dénonce l’absorption des campagnes par les villes, la misère, la corruption, la veulerie, l’argent.
En 1898 il se fixe près de Paris, à Saint Cloud. Vers 1900 il écrit les poèmes: les Visages de la vie (1899), les Forces tumultueuses