biographie herv bazin
Son père Jacques Hervé-Bazin, est avocat.
Il est le petit-neveu de René Bazin (1853-1932), écrivain, professeur de droit, historien et journaliste. En 1917 ses parents partent en Indochine, et il reste seul avec sa grand-mère.
A leur retour, le premier geste de sa mère fut une grande gifle, c’est le début d’une opposition du garçon à sa mère.
Il développe ainsi un sentiment de révolte vis-à-vis de sa mère. Après plusieurs fugues, il s’enfuit à Paris.
Après une licence de Lettres à la Sorbonne, il fait des petits boulots pour vivre. Il commence par écrire des poèmes, mais sur les conseils de Paul Valéry, il décide d’écrire de la prose.
Il est victime d’un grave accident de la route qui le perturbe intensément et le contraint à séjourner en asile psychiatrique.
Cet épisode dictera son livre « la Tête contre les murs » écrit juste après « Vipère au poing » en 1949, et dont le réalisateur Georges Franju s’inspirera pour le film tourné dix ans plus tard.
C’est en 1948 qu’ Hervé Bazin, ainsi renommé par son éditeur à l’occasion de cette parution, publie « Vipère au Poing », roman autobiographique inspiré par le personnage autoritaire de sa mère et ses relations conflictuelles avec l’adolescent.
Le succès est immédiat.
D’ailleurs le roman est proposé au prix Goncourt, mais Colette s’y oppose et il ne l’aura pas.
Public et critique le saluent comme peintre des mœurs familiales, observateur des sujets de société et des conflits qui s’y déploient. Il se marie quatre fois, et est père de sept enfants. Hervé Bazin a toujours revendiqué sa liberté par rapport au regard de la société. Il écrit une cinquantaine de livres, toujours très proches des situations familiales et de la vie courante, mais qui lui vaudront jusqu’à aujourd’hui un franc succès auprès des lecteurs.
Ce n’est que très tardivement qu’Hervé Bazin apaise son discours, dans son dernier roman « l’Ecole des pères » écrit à quatre-vingts ans.
Il dit écrire