Jean-Bedel Bokassa
Jean-Bedel Bokassa est né le 22 février 1921 à Bobangui, en République centrafricaine. Après avoir été engagé dans l'armée française, son cousin David Backo , président de la République centrafricaine, le nomme colonel, puis chef d'état major du pays en 1964. En 1965 le chef de la gendarmerie tente un coup d'État contre David Dacko et envoie également des gendarmes pour tenter d'arrêter Jean-Bedel Bokassa. Mais celui-ci neutralise la gendarmerie et profite de cette situation pour renverser Dacko à son avantage. Il accède ainsi au pouvoir le 31 décembre 1965 et devient le deuxième président de la République centrafricaine. C'est ce qu'on appelle "Le coup d'Etat de la Saint Sylvestre"
Il est plutôt populaire durant les sept premières années qu'il passe au pouvoir, en dépit de la violence de son régime qui pratique torture et exécutions sommaires. Le 2 avril 1968, il participe à la création de l’Union des États d’Afrique Centrale (UEAC). Politiquement, il prône la valeur du travail et dénonce la corruption et la bourgeoisie.
Il s'auto-proclame président à vie le 2 mars 1972 puis maréchal le 19 mai 1974. Le 2 janvier 1975, il forme un nouveau gouvernement et crée le poste de Premier ministre et nomme Élisabeth Domitien. En septembre 1976, il dissout le gouvernement pour le remplacer par le Conseil de la révolution centrafricaine. Bokassa se couronne finalement empereur le 4 décembre 1977.
En 1979, il ne jouit plus de sa popularité passée. En janvier, il réprime dans le sang des manifestations de lycéens à Bangui qui protestaient contre le coût trop élevé des uniformes scolaires mais il nie farouchement les faits. Ces exactions nourrissent la pressee internationale. Le 15 Aout 1979, le rapport final de cette Mission de Constatation reconnait l'innocence de Jean-Bedel Bokassa dans les évènements de Bangui.
Le 21 Septembre 1979, lors d'une visite de l'Empereur en Lybie chez le Colonel Kadhafi, la France sous les ordres de Giscard d'Estaing met à