Biographie lamartine
Biographie :
Un jeune aristocrate :
Alphonse de Lamartine est né à Macon en 1790.
Il passe les dix premières années de sa vie à la campagne à Milly, près de Macon où son père, échappé aux cachots de la Terreur, exploitait le maigre domaine familial.
Il est charmé par la nature qui l’entoure.
Douce influence de ses sœurs et de sa mère.
Sa mère, très pieuse, lui donna une éducation catholique et le confia à l’abbé Dumont.
Après s’être échappé d’une pension lyonnaise où il était malheureux, Lamartine fait de bonnes études au collège des jésuites de Belley : il goûte Virgile et Horace, lit Chateaubriand, et éprouve une grande ferveur religieuse. Au sortir du collège, ne voulant pas servir « l’usurpateur », il mène à Milly la vie d’un aristocrate oisif, consacrée à la rêverie, à la lecture, à la poésie chrétienne (1808-1811).
Pour dissiper son ennui, il entreprend un voyage en Italie avec son ami Aymon de Virieu (1811-1812) et noue une charmante idylle avec une jeune napolitaine dont il fera un jour l’héroïne de Graziella (1849).
En 1814, à la chute de l’empire, il entre dans les gardes du corps de louis XVIII, c’est un monarchiste fidèle, mais après Waterloo, il démissionne et revient à Milly. A toute occasion il retourne à paris où, peu à peu, il a pris des habitudes de libertin, faisant au jeu de lourdes pertes. Sa poésie trahit alors l’influence des « philosophes » et des élégiaques du XVIIIème siècle. Il tente sa voie dans la tragédie à la manière de Voltaire (Médée) et rêve même d’un poème épique.
Des Méditations aux harmonies :
Automne 1816 : C’est à Aix-les-Bains où il soigne des troubles nerveux qu’il rencontre une jeune femme malade de la poitrine, Julie Charles, épouse d’un physicien réputé. Sur les bords du lac du Bourget, ils se lient d’un amour vite spiritualisé par l’idée de « ce mystérieux ailleurs vers lequel elle se sent glisser » (H. Guillemin).
En effet, elle meurt en décembre 1817.
1820 : Les méditations.