Pierre de Ronsard
Pierre de Ronsard (1524-1585), est fils d’un chevalier. Il débute en tant que diplomate en étant le page de beaucoup d’aristocrates tel que le fils du Roi François 1er. Ronsard se destinait à une carrière de diplomate et militaire mais il était atteint d’une maladie qui le rendit à demi-sourd. Il doit alors se réorienter. En 1543, il se consacre alors à la poésie et en 1544, il contribue à former La Pléiade (c’est-à-dire un groupe d’écrivains qui s’inspirent des Anciens afin d’enrichir la langue et la littérature française. Ils sont partagés par le souci d’imiter et leur inspiration personnelle. Pierre de Ronsard, grand humaniste, devient le poète le plus important du groupe avec Joachim Du Bellay. Il ne suit pas d’études littéraires régulières, il fréquente des poètes, des humanistes, des clercs, des gens de la cour. En 1558, Ronsard est déclaré poète officiel de la cour, avec le titre de conseiller et d’aumônier du roi. Grand humaniste, Pierre de Ronsard veut une poésie inspirée de l’Antiquité tant au niveau des thèmes qu’au niveau de la mythologie ; il renoue avec Homère, Virgile et Horace. Ronsard prône un style savant, plein d’images. C’est un adepte de l’épicurisme : axé sur la recherche du bonheur et d’une sagesse, dont le but est d’atteindre la tranquillité de l’âme. Ronsard est auteur de nombreuses œuvres telles que Les Odes de 1550 à 1578, Les Amours de Cassandre en 1552, Les Amours de Marie en 1555, Les Hymnes de 1555 à 1563, Discours de 1556 à 1560, La Franciade en 1574, Les Amours d’Hélène en 1578. Ses œuvres se traduisent par le