Biographie Stendhal
Il est naît à Grenoble en 1783. Rejetant son éducation, il conçoit une haine définitive pour son père, pour la religion et la monarchie.
Ses rares instants de bonheur, Stendhal les trouve auprès de son grand-père maternel, voltairien convaincu et de sa grand-mère, qui développent son goût pour les exploits chevaleresque dont les récits le transportent jusqu’aux larmes.
Il arrive é l’Ecole Polytechnique de Paris le lendemain du coup d’Etat de Bonaparte. Il oublie aussitôt Polytechnique et entre comme secrétaire au ministre de la Guerre grâce à l’appui de son cousin, inspecteur aux revues et futur ministre de Napoléon.
Il participe à la campagne d’Italie (1800-1801). Il tombe amoureux de l’Italie. Il demande un congé, rentre en France au début de 1802 et démissionne de l’armée.
A Paris, Stendhal souhait écrire des comédies comme Molière (qu’il ne réalisera jamais)
Pour vivre, Stendhal reprend du service dans l’armée où il exerce diverses fonctions administratives. En 1810, il est nommé au Conseil d’Etat. La désastreuse campagne de Russie (1812) où il pénètre dans Moscou en flammes, et la chute de l’Empire (1814) ruinent définitivement sa situation et ses projets.
Dès août 1814, Stendhal s’installe à Milan. Il se met à écrire avec frénésie. Il écrit son premier ouvrage qu’il signe du pseudonyme de
Stendhal : Rome, Naples et Florence. Suspecté de « carbonarisme », il est expulsé d’Italie en 1821 et revient en France.
Désappointé, Stendhal se réfugie dans l’écriture et publie en 1827 son premier roman, Armance. Le 13 novembre 1830 paraît Le Rouge et le Noir.
A Trieste, alors sous domination autrichienne, son carbonarisme le rend de nouveau suspect, et, pour éviter tout ennui diplomatique, la France le désigne comme consul à Civita-Vecchia dans les Etats pontificaux
En 1836, il obtient un congé qu’il met à profit pour renouer avec les salons parisiens et pour voyager. En 1838, il se plonge avec ardeur dans la