Biographie
Son frère Gilles, né en 1950, est un des grands mathématiciens français contemporains, membre de l'Académie des sciences depuis 2002. Sa sœur Évelyne, professeur des universités en sciences politiques, est la première épouse de Bernard Kouchner[4].
En 1968, Marie-France Pisier est la petite amie de Daniel Cohn Bendit. Étant de nationalité allemande, celui-ci est interdit de séjour en France après les événements de mai. Elle l'aide alors à repasser la frontière, en lui fournissant notamment de la teinture pour cacher sa très reconnaissable chevelure rousse[4]. Elle a été mariée à l'avocat Georges Kiejman, puis à Thierry Funck-Brentano, filleul[réf. nécessaire] de Jean-Luc Lagardère, et actuel directeur des ressources humaines et de la communication du groupe Lagardère, avec qui elle a eu deux enfants : Mathieu et Iris.
Engagements[modifier]
Intellectuelle engagée dans les combats de son époque (elle fut, en 1968, jeune étudiante à Nanterre, membre du mouvement du 22-Mars), Marie-France Pisier est une des signataires du manifeste rédigé par Simone de Beauvoir en faveur du droit à l'avortement, paru le 5 avril 1971 dans Le Nouvel Observateur, et connu en général sous l'appellation de Manifeste des 343 salopes[5].
Carrière[modifier]
En 1961, pour donner la réplique à Jean-Pierre Léaud, l'Antoine Doinel du court métrage Antoine et Colette (du film à sketches L'Amour à vingt ans[6]), François Truffaut recherche une adolescente, « pas une lolita, pas une blousonne, pas une petite jeune femme. » Elle doit être simple, rieuse et avoir une bonne culture moyenne. Marie-France Pisier, qui fait alors partie d'une troupe de théâtre amateur, est choisie par le cinéaste.