Quand on me dit bionique, je pense automatiquement à robot. Pourtant la bionique n’est pas toujours qu’un robot. Tel qu’on le site sur Wikipédia : «La bionique est la science qui recherche, chez les plantes et les animaux, des modèles en vue de réalisations techniques.». En effet, il y a ce qu’on appelle le biomimétiste qui désigne en bref le transfert et l’application de propriétés remarquable, processus, formes ou encore matériaux provenant de différents niveaux du vivant vers des inventions humaines. Autrement dit, cela peut être facilement être relié au contexte mondial innovation scientifique et technique où « on explore le monde naturel et ses lois. On étudie également les humains et le monde naturel (physique et biologique) et on mesure l’impact des environnements sur les activités humaines». Dans le cas de la plupart d’entre-nous, nous nous trouvons dans l’ignorance totale en ce qui concerne ces objets qui ont un concept ayant été «plagié» de la nature; d’êtres vivants, que ce soit de plantes ou encore d’animaux.
Sur ce, qu’ont donc en commun les parois de douches, les fenêtres autonettoyantes et certains revêtements de l’industrie aéronautique : ils sont tous inspirés de «l’effet lotus»2. Une invention s’inspirant de cette faculté a cependant attirée mon attention plus que les autres : le revêtement lotus.
Ce produit se distingue notamment par sa faculté à reproduire l’effet lotus, par son fonctionnement ainsi que par ses conséquences dans notre vie. Ce sont ces trois caractéristiques qui le rendent intéressant.
Tout d’abord, qu’est-ce que l’effet lotus ? L’effet lotus a été découvert en 1976 par un biologiste allemand nommé de Wilhelm Barthlott. Cet effet s’inspire d’une caractéristique qu’a la feuille de lotus. En effet, la feuille de lotus a la faculté de l’autonettoyage, ce qui signifie que tout liquide, de l’eau à la colle, s’écoule sur la feuille sans la mouiller. Tel qu’expliqué dans un documentaire nommé «Biomimétisme, le génie de la nature»,