biotechnologie végétale
Au début de l’agriculture on choisit les graines de façon empirique. Au début du 19e on améliore les plantes par sélection et croisements. Depuis une dizaine d’années on pratique une sélection raisonnée.
Les biotechnologies végétales sont des techniques de laboratoire qui permettent l’optimisation et la diversification des végétaux ou de leur composants. Ces techniques reposent sur de la biologie cellulaire, de la biologie moléculaire et la culture in vitro. L’exemple le plus connu est les OGM.
Pour améliorer un caractère il faut connaître les gènes. On parle de génomique. Il faut introduire le caractère d’intérêt dans la plante, la régénérer et la multiplier. C’est la culture in vitro. Cette régénération est basée sur la teneur en hormones du milieu et sur la totipotence.
Hormones et totipotence
Les hormones constituent des facteurs internes de première importance pour la croissance et le développement : auxine, cytokinines, ABA, gibbérellines, éthylène.
Les auxines et les cytokinines sont les plus importantes, elles assurent le grandissement et l’activité mitotique.
La totipotence est la capacité d’une cellule à régénérer une plante entière. En effet, à partir d’un morceau de la plante, on peut régénérer une plante entière. Les cellules vont redevenir des cellules indifférenciées et c’est la composition du milieu qui va orienter les cellules vers la formation de tiges ou de racines.
L’organogenèse est la refabrication d’organes
On peut aussi réorienter les cellules vers la formation d’un embryon somatique (issu d’une cellule).
La génomique
C’est la connaissance des gènes. On isole les gènes, on les séquence et on fait de la génomique fonctionnelle pour connaître leur fonction.
Les plantes modèles sont : arabinopsis, le maïs, le riz.
On peut faire de la surexpression ou une stratégie anti-sens.
On introduit dans la plante le même gène A mais en orientation anti-sens.