Birmanie: aung san suu kyi
Avez-vous déjà entendu parler d’Aung San Suu Kyi?
Cette femme, devenue l’icône de la démocratie birmane, au détriment de son propre bien être.
En effet, elle fut mise en maison surveillée, par la junte militaire de son pays, après avoir remporté les élections de 1990 qui la nommait premier ministre.
La dissidente, a reçu le prix Nobel de la paix en 1991.
Elle vient d’être libérée ce 13 novembre 2010, 6 jours après les premières élections organisées depuis 20 ans.
Selon un article paru sur le site de la RTBF, et relayé par tous les médias, la junte birman s’est attribuée, lors du scrutin de 2010, une emprise intégrale sur le comité chargé de contrôler les élections législatives.
Cela peut sembler impensable, mais c’est pourtant ce qu’il c’est passé, le gouvernement en place s’assura ainsi la victoire.
Cela aura pour effet, de renforcer encore un peu plus, les doutes de la communauté internationale quand à la crédibilité du suffrage.
J’accuse le général Saw Maung, qui fut un chef tyrannique de la junte militaire birmane de 1988 à 1992, de s’être rendu coupable, lors des élections de 1990, de cette abominable iniquité, en refusant de céder le pouvoir à San Suu Kyi, quand bien même le peuple l’avait formellement légitimé par les urnes.
J’accuse le dictateur Than Shwe, premier ministre du conseil d’état, qui trône sans partage depuis 1992 sur la Birmanie, de l’avoir placée en résidence surveillée durant sept interminables années.
Ceci en vertu d’une loi datant de 1975, permettant à l’état d’enfermer sans jugement tout élément considéré comme étant perturbateur.
Je l’accuse également d’avoir empêché San Suu Kiy de se présenter aux élections de ce 8 novembre, en la libérant 6 jours après le vote, et de les avoir transformées en une ignominieuse mascarade.
J’accuse, tous les membres de l’armé birmane, d’avoir rendu une telle situation possible, en apportant leur vil soutien à une hiérarchie