Au travers de cette analyse sur le phénomène du bizutage, nous avons pu constater que cette pratique très présente dans notre société, a évolué depuis des siècles. En effet, le bizutage dans les universités a gardé l esprit e beaucoup d éléments des rites d initiation des sociétés archaïques. Cette pratique sociologique perdure évolue constamment dans notre société, probablement parce qu elle dispose de fondements anciens présents dans toutes les sociétés et parce que les bizuteurs transmettent d année en année a leur victimes, la mission de continuer ce rite (d’intégration ou d humiliation) sans pour autant le répéter de manière totalement analogue ; c’est donc une pratique héritée, en constante évolution, qui garde depuis la nuit des temps, la même fonction socialisante. Cependant, ce rituel est de nos jours considéré comme illégal, car il peut parfois atteindre a la dignité de la personne.(voire a sa santé physique mais aussi mentale).

Ce TPE nous à permis de remonter aux origines du bizutage et à ses fondements aux seins de toute les sociétés, les religions et les cultures. On a vu qu’il était hérité de fondements sociologiques, ethnologiques et anthropologiques millénaires et qu’il innovait dans ses formes et dans ses pratiques de plus en plus violente et éloignés des idéaux tribaux. En effet, on a été énormément choqué par la cruauté gratuite de certains bizutages criminelles mais également par des témoignages émouvant de personnes traumatisés depuis leur bizutage et par un extrait d’une brillante thèse (trouvé sur un site Internet) où l’auteur expliqué que parfois le fait de rire d’une victime de bizutage est une forme d’acte de complicité envers le bizuteur, d’approbation du bizutage et de moquerie envers la souffrance d’autrui. On n’avait jusque là jamais pensaient qu’un simple rire -voire même un sourire- pouvait être à ce point cruel et pouvait nous rendre complice de l humiliation et du traumatisme d’un de nos semblables. Désormais, on réfléchira