Blabla
En 1789, l'Assemblée constituante établit les libertés fondamentales : liberté de la presse, de culte, de réunion, d'association. Un esprit nouveau souffle sur le pays : on discute de politique à l'assemblée, mais aussi dans les clubs comme ceux des jacobins ou des cordeliers à Paris, un peu partout, les journaux de diverses tendances politiques se multiplient.
De 1789 à 1791, l'assemblée constituante élabore aussi la première constitution française, qui est promulguée en septembre 1791. Le pouvoir y est partagé entre « le roi des français » qui possède le pouvoir exécutif et une assemblée élue qui détient le pouvoir législatif. Mais la plupart des députés sont des bourgeois et ils se méfient du peuple. C'est pourquoi ils établissent le suffrage censitaire (réservé à ceux qui payent un impôt assez important) qui interdit aux plus pauvres de voter. A. La réorganisation de la France :
L'assemblée donne une nouvelle organisation au pays. La France est divisée en 83 départements, eux-mêmes subdivisés en districts, cantons et communes, avec à leur tête des fonctionnaires élus. La justice est réformée : les juges sont élus et payés par l'Etat, les criminels jugés par des jurys de citoyens, la torture abolie.
La réorganisation concerne aussi les finances. Pour résoudre les problèmes financiers, l'Etat s'empare des terres du clergé et les vend. Par ailleurs, il remplace les impôts de l'ancien régime par des contributions payées par tous les citoyens en fonction de leur fortune.
Dans le domaine économique, les douanes intérieures sont supprimées et les corporations interdites.
La réorganisation est enfin religieuse. L'assemblée vote la constitution civile du clergé. Les évêques et les curés sont désormais élus et salariés de l'Etat ; les évêques ne reçoivent plus l'investiture du Pape (ce qui prive ce dernier d'un pouvoir important).
Le 14 juillet 1790, des délégués des gardes Nationales de tout le pays se rendent à