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Hésiode, Aristote, Isaac Newton et Saint François d’Assise prennent un café en terrasse au Paradis quand une discussion éclate à la porte d’entrée et les interrompt dans leur conversation. Un nouveau venu trempé jusqu’aux os demande à entrer, disant qu’il est mort victime des inondations qui sévissent dans son pays. Saint Pierre hésite. Finalement, une discussion commence entre Aristote et Saint François d’Assise.
Aristote : Saint Pierre, avant de faire entrer cet homme au Paradis, posons lui quelques questions. Qui est-il? Qu’est-ce qu’il a fait dans sa vie?
Saint François d’Assise : Enfin, il faudrait savoir quels sont ses valeurs? S’il n’a pas de bonnes valeurs, à quoi bon laisser entrer cet homme au Paradis?
Aristote : Mais enfin, avant même de juger de ses valeurs, quelque soient-elles, partons d’abord du principe que la fonction de l’être humain est qu’il fait parti d’un tout : la nature. Un être humain naît et meurt, mais pendant toute sa vie, il a certainement fait quelque chose. Est-ce qu’il a vécu une vie rationnelle, donc une vie vertueuse, une vie heureuse, de bonheur?
Saint François d’Assise : En fait Aristote, pour que cet homme entre au Paradis, il faut savoir s’il a fait preuve de bonne foi tout au long de sa vie. Il ne faudrait pas faire profiter à un homme le Paradis si ses agissements et ses comportements avaient été incorrects.
Aristote : Il est vrai que si un homme agit de droiture et selon sa conscience tout au long de sa vie, cela est plus profitable pour entrer au Paradis. Mais il faut juger de ses actions humaines en fonction de son bonheur!
Saint François d’Assise : Aristote, je suis au Paradis parce que j’ai eu bonne foi tout au long de ma vie et j’avais de bonnes valeurs. Tout s’explique. Au lieu de vivre dans la richesse de ma famille, j’ai décidé de vivre pauvre et de croire et évoquer la Bible. Je livrais les messages de joie, d’espoir, d’amour et je portais la paix aux gens et à la Création.