blabla
1. N'est-ce pas assez que, par ce mythe d'Adam, ce mythe de Caïn, ce mythe de la race de Caïn et de la race de Seth, et par tout ce qui suit, il [Moïse] nous ait appris véritablement en quoi consiste la vie, en quoi consiste le bien et le mal! P. Leroux,Humanité,1840, p.623.
− En partic. Expression allégorique d'une idée abstraite; exposition d'une théorie, d'une doctrine sous une forme imagée. Mythe de la caverne de Platon. C'est une vieille histoire, cette dualité... Vous vous souvenez de Platon, du mythe de l'«attelage»?... L'un tire à hue, et l'autre à dia... Toute la vie, on se sent écartelé (Martin du G.,Souv. autobiogr.,1955, p.xci):
2. Prétendre est la seule faute; mais je ne crois pas que l'on puisse apprendre cela ailleurs que dans Platon. Le lecteur sérieux croit que Platon se moque. Au vrai sa manière de parler par mythe est une précaution suivie contre le sérieux. Les appliqués sont bornés. Alain,Propos,1932, p.1059.
B. − P. ext.
1. Évocation légendaire relatant des faits ou mentionnant des personnages ayant une réalité historique, mais transformés par la légende. Mythe napoléonien; mythe de Don Juan; le mythe de Pétain. Nana tourne au mythe, sans cesser d'être réelle. Cette création est babylonienne (Flaub.,Corresp.,1880, p.388):
3. ... ce fut surtout le vieux