Blablabla
En Italie, presse écrite, journaux télévisés, sites Internet et blogs s’en donnent à cœur joie. Comme pour dire que, pour une fois, cela vient d’ailleurs. Ainsi, après avoir suivi comme un feuilleton d’été les agissements de la famille Bettencourt, le tout a pris, ces dernières heures, "les allures d’une affaire d’Etat", comme l’annonce La Stampa. En fait, pour tous, c’est devenu l’affaire Sarkozy tout court. Pour le Corriere della Sera de ce jeudi 8 juillet, "rien ne va plus pour Sarkozy : voici les traces du pot-de-vin". La veille, sous une photo du chef de l’Etat, l’air soucieux, la Repubblica avait annoncé à la "une" "Affaire Bettencourt ; l’Elysée tremble".
Puis, dans les pages internes, le journal s’était servi des grands noms de la littérature du passé, de Balzac à Zola, pour raconter comment un été destiné à la désolante chronique d’une crise économique interminable s’était peuplé, à l’improviste, de personnages qui semblent sortis tout droit d’une vieille bibliothèque. Le tout permet à l’auteur, Bernardo Valli, de mettre en scène ce qu’il décrit comme "l’automne du président, la cinquième République précipitée" non sans préciser, toutefois, que pour sa campagne électorale Sarkozy aurait reçu "seulement" 150 000 euros. Ce qui suffit, sur le site de Il Giornale, le quotidien de la famille Berlusconi, pour faire dire à un lecteur ce qui semble être le sentiment général à ce sujet ici : "Les hommes sont partout les mêmes."
L'affaire Woerth-Bettencourt, si vous avez manqué la suite
Par Thomas Bronnec, publié le 02/07/2010 à 14:55
L'express.fr
Pas un jour, pas une heure ne passe sans une nouvelle révélation dans le feuilleton politique de ce début d'été. Si vous avez manqué les derniers épisodes, LEXPRESS.fr vous rafraîchit la mémoire.
Résumé des épisodes précédents... Des enregistrements