L’avenir incertain de BlackBerry
Suite à la sortie du nouveau BlackBerry Passport, nous nous sommes intéressés à la stratégie de cette marque qui a tendance à se faire écraser par les nouveaux patrons du marché de la téléphonie mobile. En tête Samsung et Apple.
La société canadienne, longtemps dirigé par le binôme Mike Lazaridis et Jim Balsillie, le premier gérant le côté logiciel et plus technique et l’autre gérant le service après-vente et le côté marketing, a eu sa période de gloire de 2007 à 2009 avec plus de 50 millions d’abonnés. Sa force résidait sur son segment de clientèle historique représenté par la clientèle professionnelle, institutionnelle et gouvernementale qui a ensuite permis de séduire par la suite les plus jeunes. Ceci a notamment été permis par des ambassadeurs comme Obama qui utilisait régulièrement leurs technologies.
Son business model, très intégré, était alors un avantage. Mais avec l’arrivée du cloud et des systèmes d’exploitation ouverts comme iOS et Android la société n’a pas suivi la vague de l’open software privilégiant la sécurité des données et le contrôle des développeurs. La société, connue pour ses mobiles a clavier physique a vite été considéré comme ringard, et n’a pas cru à la mode tactile pourtant plébiscitée par les jeunes d’aujourd’hui.
En privilégiant son segment de marché historique Blackberry a préféré garder sa sécurisation des données et sa messagerie ce qui ne lui a pas permis de concurrencer les grands comme Samsung et Apple. En novembre 2012, elle perd son contrat exclusif avec le pentagone, la société est amenée à toujours plus licencier, envisager des cessions des brevets voire même envisager une cession du groupe en mai 2012. Avec son nouveau Black Berry Passport elle annonce, de fait, vouloir se repositionner sur son segment de professionnels et institutions.
Par cette stratégie, BlackBerry se protège d’un flop certain, mais s’interdit l’obtention du marché du grand public. Cette technologie, qui ne se