Blaise pascal
Les Pensées
Dans ses liasses, Blaise Pascal nous expose sa réflexion sur la misère de l’homme, sur sa vanité, sa misère, le pourquoi de ses actions et les raisons de ces actions. Les Pensées peuvent ainsi concrétiser une anthologie du genre humain, bien que contradictoire car défendant l’absurdité des vanités humaines et réfutant celles-ci, tout en les glorifiant. Blaise Pascal émet par ailleurs un certain nombre de réflexion sur la justice, et sur la force. Dans la pensée 56, Blaise Pascal définit l’absurdité du concept de la justice, car celle-ci est relative à tout homme ; En effet, il définit la justice comme relative à tout à chacun. Il n’y aurait donc pas de justice car chacun à sa conception de la justice, et de ce fait, la justice « réelle », au sens propre du terme n’existe pas. De fait, on obéit aux lois par conformité, pour obéir juste parce que cela est dans l’ordre des choses pour préserver l’équilibre de la société, et non parce que l’on trouve la justice juste et bienveillante. Dans la pensée 62, Pascal nous parle de la superficialité de la justice, qui ne serait en fait qu’apparence. Le peuple croit aux lois parce qu’elles sont justes. Si l’on disait au peuple qu’une loi supposée juste est en fait injuste, le peuple se révoltera. Il faut donc judicieusement occulter la réalité de la justice, afin que le peuple s’y prête sans trop de question. Ainsi, Pascal définit la justice. Mais dans la pensée 74, Pascal définit un équilibre entre la justice et la force, car la justice se soumettrait à la force, ce qui serait la raison de l’avènement des rois, mais l’inverse, cependant, n’est pas toujours évident. Par ailleurs, dans la pensée 78, Blaise Pascal définit la justice comme une illusion au profit de la violence. Car la force fait toujours semblant d’être juste, acquérant ainsi une liberté d’action totale et inconditionnelle, puisqu’elle est juste, et de ce fait, abuse de la violence pour s’imposer en tant que justice. C’est