GOOD BYE LENIN ! de Wolfgang Becker | | Par Sophie HAUBOIS | | SYNOPSIS : Octobre 1989. Berlin-Est. Une grande manifestation pour la liberté de circulation et d’expression a lieu. En voyant son fils, Alex, se faire arrêter par la police, Christiane fait un infarctus et sombre dans un coma dont elle ne se réveillera que huit mois plus tard. Entre temps, le mur de la honte a chuté, les Allemands circulent librement entre l’Est et l’Ouest, le capitalisme, ses produits et ses marques ont investi les rues de Berlin-Est, le président Erich Honecker a démissionné, la RDA n’existe déjà plus, le Deutsch-Mark a remplacé les livrets d’épargne soviétiques... Les médecins préviennent Alex qu’un deuxième choc émotionnel mettrait en péril la vie de Christiane. Il décide donc, avec plus ou moins l’aide de sa sœur Ariane, de ménager autant que possible leur mère. Il lui fait croire que le parti réaliste socialiste existe toujours, que rien n’a changé, ou si peu... C’est le début d’une interminable course à la manipulation d’images, voire d’imagerie pour recréer un monde disparu en quelques mois.Après une dizaine d’années de silence radio du côté du cinéma allemand (de la fin des années 1980 marquées par des réalisateurs comme Fassbinder, Herzog ou Schlöndorff, à la fin des années 1990), le pays, qui connut ses plus belles années cinématographiques avec le mouvement expressionniste (il faut remonter pour cela aux années 1910-1920 !), semble faire son retour sur la scène internationale. Soudain des films forts ont commencé à émerger et non contents de plaire à un public national, sont devenus de véritables succès commerciaux en dehors des frontières de l’Allemagne. Depuis l’industrie cinématographique allemande a pris un nouvel essor et le cinéma allemand a recommencé à exister dans le paysage cinématographique mondial, aussi bien avec des films populaires qu’avec des films d’auteurs.En 2000, sort la comédie Good bye Lenin !, qui connaît un immense succès et