Bloublou
Introduction :
Le poème se situe dans la section tableaux parisiens. Avant 1861, cette section n’existait pas. Le mot « tableau » est employé ici, car il est dans la lignée des tableaux de Sébastien Mercier : Critique de la société d’ancien régime. De plus on pourrait remplacer le mot tableau par croquis : Le paysage des grandes villes.
Dans cette partie, il revendique la poésie de la modernité. Il s’intéresse aux deux côtés de Paris ( moderne et ancien.) Pour lui, la modernité parisienne est le bruit, le mouvement, le fracas. De plus, il considère Paris comme la ville du plaisir, de la débauche. Paris : colosse puissant.
Dans ce poème, on retrouve le fil conducteur de la section ; Une scène de la vie quotidienne, pris sur le vif. On y rencontre le topos de la rencontre : Premiers regards, coup de foudre. Ce topos est rendu particulier car cette rencontre n’aboutira pas car elle est vouée à l’échec. On rencontre une nouvelle fois l’ambiguïté de la femme Baudelairienne : une femme à la fois belle, douce, mystérieuse et cruelle.
|Structure poétique |Structure syntaxique |Organisation thématique |
|● Ce poème est sous forme de sonnet ( 2 |● Le premier vers forme une seule et même |● Dans les vers 3, 4 et 5, le sujet principal|
|quatrains + 2 tercets ) |phrase. |est la femme. |
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|● les deux tercets forment réunis 1 quatrain |● Il y a un enjambement entre le premier et |● Dans les vers 6, 7 et 8 le sujet principal |
|(4 premières phrases en rimes croisées) et un|le deuxième quatrain (vers 4 et 5) |est l’effet de la femme sur l’homme. |
|distique (les deux dernières phrases en rimes|●