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8,3 %. Comme on le sait, l’activité est très cyclique, sachant que la courbe des ventes suit de très près celle du thermomètre. Selon les recoupements effectués auprès des professionnels, ces derniers ont réalisé près de 60 % de leur chiffre d’affaires annuel entre avril et juillet. Cette période de forte consommation avait été précédée d’un creux en février et mars. En effet, comparativement aux mêmes mois de l’année précédente, les ventes avaient fléchi de 2 et 7 %. Pourtant, malgré une période de froid inhabituelle, l’exercice avait bien démarré: pour janvier, la hausse était de 13 % par rapport à la même période de l’année précédente.
C’est dire qu’en dehors de la chaleur, d’autres facteurs peuvent influer positivement ou négativement sur l’activité. L’on se rappelle que le marché avait enregistré une importante baisse de 5,6 % entre 2002-2003, suite au mot d’ordre de boycott lancé pour protester contre la guerre en Irak. Cet épisode est aujourd’hui oublié. Et le marché a repris des couleurs depuis.
La consommation reste faible : 1,5 l par habitant et par mois
Il n’en demeure pas moins que, malgré sa croissance assez soutenue, la consommation des boissons gazeuses reste faible : 1,5 litre par habitant et par mois, plaçant le Maroc loin derrière les autres pays maghrébins où la consommation atteint les 5 litres par habitant. Et c’est ce constat qui justifie l’agressivité commerciale des limonadiers qui cherchent vaille que vaille à doper la demande. Pour cela, ils ont globalement joué la carte de la diversification et n’ont pas hésité à