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La monnaie (ou l'argent) étant l'étalon des valeurs, la variation de sa propre valeur n'est pas directement mesurable ; on l'évalue à partir des variations des prix à la consommation des biens et services, mesurée à quantité et qualité égales. L'inflation doit donc être distinguée de l'augmentation du coût de la vie car elle ne prend pas en compte la variation des quantités achetées en réponse à l'évolution des prix1
En France, l'inflation est évaluée au moyen de l’indice des prix à la consommation (IPC). Cette mesure est établie par l'Insee et employée par l'administration française comme indicateur de l'inflation. Dans le cadre européen (en particulier dans le Système européen de banques centrales), l'IPCH (Indice des Prix à la Consommation Harmonisé) est employé. Il s'agit d'un retraitement des postes de prix des indices nationaux (IPC en France, VPI en Allemagne, etc.) relevés par les instituts statistiques nationaux (Insee en France, Destatis en Allemagne, ISTAT en Italie, etc.) établi afin de rendre les indices comparables entre pays membres de la zone euro. Le retraitement consiste essentiellement en une légère modification des pondérations des différents postes entre indice national et IPCH, mais aussi à l'inclusion ou l'exclusion de certains postes de consommation (par exemple en France l'IPC considère le coût de déboursement des produits de santé, tandis que l'IPCH exige de prendre en compte la dépense de santé, nette de remboursements).
L'inflation est un phénomène à propos duquel les controverses entre économistes sont nombreuses : le débat porte sur les conséquences (qui sont parfois considérées comme positives) comme sur les causes. Justifiées par l'incidence concrète de ce phénomène