Bollywood exposé
Bolywood est un jeu de mot qui renvoie à l’industrie cinématographique indienne basé à Bombay. Ce mot est né de la contraction de Bombay et de Hollywood, siège de l’industrie cinématographique américaine. En réalité, Bollywood ne renvoie pas seulement à une ville, mais surtout à un genre cinématographique : des films proches de la comédie musicale.
J’ai choisi d’étudier ce sujet car les films bollywoodiens sont peu connus en occident alors qu’en termes de chiffre, Bombay totalise le plus grand nombre de films tournés par ans. Néanmoins, depuis 2002, où le film Devdas a ouvert le festival de Cannes, le public occidental a davantage connaissance des films indiens même s’ils ne sont toujours pas plus diffusés en salle.
Nous étudierons dans un premier temps, le marché du cinéma bollywoodien. Ensuite, nous analyserons les caractéristiques de ce cinéma, à travers ses scénarios, sa diffusion et ses récompenses. Enfin, nous présenterons les différents acteurs de ce marché.
I. Le marché du cinéma bollywoodien
1.1. Bollywood, un marché ancien
Le premier film indien est projeté le 07 juillet 1896 à Bombay. Pour cette projection, la technologie des frères lumières est utilisée.
En 1913, Raja Harishchandra de D. G. Phalke, un film de fiction, est projeté. Il est à l’origine du succès des films muets en Inde : après lui plus de 1200 films muets sont tournés, malheureusement ils ont presque tous disparus.
En 1931, le film muet disparait pour laisser place aux paroles et dans un même temps, aux comédies musicales, inspirées du théâtre sanskrit. Le premier film de cette longue série est La Lumière du monde, d'Ardeshir Irani. Au cours de cette même période, le mouvement indépendantiste indien voit le jour, ce qui inspire beaucoup les scénaristes bolywoodiens.
Entre 1940 et 1950, l’industrie cinématographique indienne tente d’imiter l’industrie américaine. Cela passe principalement par la hausse des cachets des acteurs.
Puis, entre 1960 et 1970, les