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1. La crainte d’une surpopulation
* Kenneth Smail est un professeur renommé en anthropologie américain. Il représente le courantnéo-malthusianisme qui pose la question du rapport en la croissance et l’état des ressources disponibles.
* Kenneth Smail manifeste ses inquiétudes face à la surpopulation. En effet, les prévisions annoncées pourle 23ème siècle étant situés entre 2 et 3 milliards de personnes. Pour lui, une des premières crises sera démographique due à une reproduction humaine excessive. Il canonise la mise en place deprogrammes ayant pour but de réduire la population mondiale de façon significative dans les siècles à venir. Selon lui, un tel changement démographique nécessiterait « une réorientation majeure de lapensée, des valeurs, et des modes de vie de l’humanité ». S’ensuivrait une crise environnementale due à la surconsommation et à l’épuisement des ressources naturelles. Il conclut sur l’un de ses principesfondamentaux : Choisir la prudence afin d’éviter de franchir la ligne de l’impasse écologique.
* Bien sûr, ces attentes sont peu envisageables face à notre mode de vie dans une société qui prônela consommation et encourage la possession de biens superflus. Une non-application de programmes engendrerait une impasse écologique. Ainsi, la nature imposerait « une réalité encore plus dure », onpeut associer cette phrase aux prédictions d’apocalypse et de fin du monde affiliées à la destruction de notre planète et la disparition de notre espèce.
2- La population n’est pas une menace* Hervé Le Bras est un démographe, directeur d’études à l’INED et enseignant en EHESS. Il est connu par son ouvrage « Vie et mort de la population mondiale » qui met en lumière le problème del’évolution des modes de consommation.
* Hervé Le Bras n’est pas un adepte des prévisions qu’il qualifie même de projections. Selon lui, toutes ces données ne sont que des mises en gardes, mises