Bonduelle
Dans un monde où la consommation ne cesse de s'accroître, les besoins énergétiques augmentent de manières importantes alors que les réserves d'énergies s'épuisent.
Les pays doivent faire face à une augmentation des prix et à diverses pressions.
En effet, l'énergie est devenue une source de rivalités, de compétitivité et de pouvoir.
L'environnement fait partie de ce débat.
Les divers protagonistes ont pris conscience que la consommation massive des énergies était nuisible à l'écosystème de la planète. Mais on remarque souvent que la valeur monétaire est au-dessus de la valeur environnementale.
I) En France
La France qui a arrêté sa production charbonnière nationale en 2004, est un petit utilisateur de charbon( 20 millions de tonnes par an)
Comme le montre le rapport du délégué interministériel au développement durable sur l'énergie charbon, la France ne pourra cependant rayer ce combustible de son mix énergétique et devra lui accorder une place à la hauteur de ses qualités.
Le charbon est un combustible largement disponible dans le monde dont les réserves, en plus d'être très importantes, sont également géographiquement et géopolitiquement bien réparties, si bien que les risques de tension et de rupture d'approvisionnement sont faibles.
Les réserves connues de combustibles solides sont estimées aujourd'hui à 500 milliards de tep (tonnes équivalent pétrole), ce qui assure au rythme actuel d'extraction, 230 années de consommation.
Les combustibles solides sont produits dans [une très large variété de pays (Etats-Unis, Australie, Afrique du Sud, Canada, Colombie, Indonésie, pour ne citer que les exportateurs les plus importants) ce qui évite une trop importante sensibilité politique. Les pays gros consommateurs de charbon peuvent compter de façon sure sur le charbon importé. Cette sécurité des importations est assurée par la compétition entre les nombreux pays fournisseurs dans le monde, et aussi par le fait que le charbon est