Etude de Texte : “Secondes considérations intempestives” – Nietzsche Cet extrait nous provient de « Seconde Considérations Intempestives », une œuvre qui fait part d’une nouvelle conception de l’oubli avancée par Nietzsche, philosophe naturaliste allemand du XIXème siècle. Le travail de Nietzsche se résume notamment par une recherche sur les valeurs humaines et la critique même de ces valeurs. Ici, Nietzsche nous fait part de la Condition du Bonheur, il s’agit de l’objet du texte. L’auteur est à la recherche du bonheur, et tente de définir la notion de « bonheur ». Ainsi cet extrait répond donc à la question suivante « L’oubli est-il une condition au bonheur ? », question à laquelle l’auteur répond à l’affirmative en disant qu’il est possible de vivre sans souvenir, mais qu’il est cependant impossible de vivre sans oublier, la recherche du bonheur passe donc nécessairement par l’oubli. L’auteur décrit dans un premier temps ce qui permet selon lui correspond au bonheur, dans une deuxième partie, il démontre sa thèse grâce à des exemples théoriques qui ont pour sujet l’homme. Dans sa conclusion Nietzsche parle des conséquences de sa thèse et la valide. Dans la première phrase du texte, l’auteur nous parle du bonheur, le bonheur étant défini comme un état de jouissance combiné à une absence de trouble et de perturbation. On peut également associer le bonheur selon Nietzsche à l’ataraxie chez les Grecs, reconnu comme l’absence de toute perturbation chez un être vivant. En utilisant les mots grand et petit, l’auteur nous fait supposer qu’il y ait plusieurs types de bonheur de degrés différents. La possibilité d’oublier est définie comme la faculté à se sentir pour un temps en dehors de l’histoire. Pour atteindre le bonheur, il faudrait donc selon Nietzsche se détacher de son passé et de ses souvenirs mais aussi de son futur afin d’oublier ses douleurs et ainsi atteindre son propre idéal de bonheur. Cependant, il est également important d’analyser ces