Bonheur
Le passé nous hante, le futur nous tourmente, le présent nous échappe, nous semble incontrôlable. Il vous arrive de vous sentir perdu, dans les sentiers immenses de la vie, dans ses vastes déserts et ses plus grandes montagnes. Vous marchez, marchez, et votre marche vous paraît pérenne, immuable et ne vous conduit nulle part, comme si votre trajectoire n’est autre qu’une circonférence, vous êtes désormais piégés dans un cercle vicieux et le meilleur d’entre vous sera celui qui réussira à déformer ce cercle et en faire un mouvement rectiligne accéléré dirigé vers le haut.
Vous vous dites que la fin est préférable, car elle seule peut vous délivrer de cette tristesse qui vous dépasse, de cette peine qui vous semble éternelle, de ce désarroi qui ne vous quitte plus. Votre présent semble condamné, vous baissez les bras, vous perdez espoir, mais vous n’avez pas encore tout essayé, le destin a peut-être fait son choix et opté pour le mal, et vous vous contentez d’y consentir, d’accepter la défaite avec une telle lâcheté, un tel désintérêt, que la défaite même vous plaint. Il est peut-être temps de prendre les choses en main, de passer à la forme active et de prendre la place du sujet après avoir subi la vassalité du complément, avant qu’il ne soit trop tard. Oui mes amis, il est l’heure de se lancer dans un combat homérique contre la vie, avec la vie et pour la