bonjour
Amphitryon et Sosie qui renouvelle ses plaintes et conte sa mésaventure à son maître incrédule.
De ce dialogue, j'étudierai les procédés comiques dont Molière a recours ainsi que l'étude de la versification.
Cette lecture crée un comique de répétition dont Molière à recours. Répétition des mots qui permet aux acteurs des effets et suggère comiquement l'obsession dont un héros peut-être habité.
On le retrouve dans les vers 811-820 où Sosie traduit l'impossibilité obsessionnel de se débarrasser de ce double mystérieux. Il lui est incapable de dénommer cette autre qu'il surnomme « moi ».
La vertu comique est toujours liés au jeu des doubles et Molière traduit avec virtuosité l'état de Sosie ne sachant plus à quel « moi » s'en tenir. Il donne d'impression de côtoyer la folie. Ce qui désigne un comique de murs sous le thème de l'aliénation (rôle donner au valet). On assiste donc à un dédoublement psychologique dans l'esprit de Sosie qui parle également de « moi vaillant » et de « moi poltron ».
Dans ce dialogue on retrouve les deux rythmes de base : l'alexandrin et l'octosyllabe marquant l'appartenance à la tradition et à la régularité. Molière a recours aux vers libres où la rime adopte diverse combinaisons.
vers 809-812 : vers en alexandrin à rimes croisées vers 813-820 : vers en octosyllabe à rimes croisées vers 821-824 : réplique donnée sous forme de quatrain fait d'octosyllabe et d'alexandrin à rimes embrassées.
Vers 825-828 : quatrain à rimes croisées fait d'octosyllabe et d'alexandrin.
De ses quelques vers on tire un pur plaisir grâce au jeu du double qui est définie par le caractère comique de Sosie et d'où découle le charme de la poésie de Molière.
Comme il est d'usage dans les tragédies et les grandes comédies classiques, Molière nous montre à travers ses quelques vers qu'il a su resté fidèle à la tradition
Le dieu Jupiter étant tombé amoureux de d’Alcène, Sosie est perturbe. Alors que Amphitryon