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Introduction
Lors de la campagne sur le référendum du Traité constitutionnel européen en 2005, la figure du « plombier polonais » a ravivé le débat à propos des effets des échanges internationaux sur l’emploi dans les pays industriels (PI). L’internationalisation des échanges désigne au sens strict le développement du commerce international de marchandises et de services, dans un cadre de libre-échange accru. Si on intègre les échanges internationaux de capitaux, on dépasse le cadre de la division internationale du travail pour se placer dans celui de la division internationale des processus de production. Les firmes multinationales utilisent leurs Investissements Directs à l’Étranger (IDE) pour scinder leur processus productif en segments répartis à travers le monde, en fonction des avantages comparatifs
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des territoires : conception dans les pays industrialisés (PI), fabrication dans les pays aux coûts salariaux les plus faibles. En fonction des techniques de production, les entreprises peuvent être amenées à concentrer leur activité dans les PI, aboutissant alors à des échanges intrabranches, c’est-à-dire des échanges croisés de produits similaires, réalisés alors entre pays de niveau de développement comparable. L’emploi désigne l’utilisation de la force de travail dans la création de richesses ; au niveau macroéconomique, le volume de l’emploi se mesure par la population active occupée. L’emploi ne se réduit pas à une grandeur statistique : il faut en effet intégrer la dimension qualitative des emplois, qui dépend des mécanismes d’affectation des travailleurs à leur poste de travail, leur niveau de qualification – leurs compétences, mais aussi la nature des emplois, standard ou atypiques, avec en particulier la prise en compte de la précarisation croissante de l’emploi. Il s’agit de rechercher de façon ouverte, les conséquences de la mondialisation sur