bonsoir
A l’image de l’aigle qui, désormais, plane sur chaque début de match de l’Allianz-Riviera, Bordeaux a pris son envol. Une quatrième victoire (1-2) en cinq matches a définitivement mis les hommes de Francis Gillot en orbite, celle d’une saison enfin démarrée du bon pied. Et pas n’importe quelle victoire, d’ailleurs, une de celles qui comptent et marquent même l’histoire : la première dans le nouveau chez-soi des Niçois, qui auraient bien volontiers préservé un peu plus longtemps leur inhospitalité. Au lieu de cela, les hommes de Claude Puel, qui restaient sur une cage inviolée quatre matches durant, ont quitté leur bel écrin avec deux buts dans l’escarcelle et un troisième gardien à l’infirmerie. Novembre commence plutôt mal sur la Côte d’Azur.
L'objectif bordelais était vendredi de remonter dans le top 10 sur leurs deux prochains matches. C'est déjà fait.
La dernière fois que Bordeaux s’était imposé à l’extérieur, c’était il y a neuf mois, et c’était – déjà – à Nice. Dans le camp girondin, on verra donc volontiers dans ce succès dominical l’ouverture d’un nouveau cercle vertueux, sur lequel capitaliser en vue d’une remontée dans les cinq-six premières places du classement avant la trêve hivernale. Dans le jeu, l’optimisme se justifie : sérieux et séduisants en première période, les Girondins ont fait le boulot en ne laissant aucun intervalle exploitable à Cvitanich et sa bande. Ils ont même fait mieux, à l’image de Sertic, auteur d’une superbe frappe des 25 mètres (31e), ou de son bon pote Obraniak, qui lui répondait du gauche (59e) sur une des rares occasions bordelaises.
Seuls reproches, peut-être, à adresser aux hommes de Francis Gillot : avoir pris le risque de remettre les Aiglons en selle suite à cette bourde d’Orban qui offrait le penalty à Cvitanich (77e). Ne pas avoir