Boule de suif
En premier lieu, les gens de la classe supérieure, qui en surface font toujours preuve de politesse ne plaçant jamais un mot au dessus de l’autre, préparent pourtant le complot contre Boule de Suif avec un grand plaisir. Au début de la nouvelle, les personnages haut placés agissent en public avec rationalité et on s’imagine donc, que ce sont des personnes vertueuses et altruistes qui ne feront jamais rien contre Boule de Suif par peur d’être jugé par les autres. Par contre, lorsque ceux-ci réalisent que leurs intérêts personnels sont touchés, ils n’ont plus aucun scrupule pour personne. C’est donc pour cela, qu’au moment où ils ont remarqué qu’il n’y avait aucune solution pour être libre autre que Boule de Suif couche avec cet officier prussien, ils se sont tous ralliés gaiement contre elle donc avec lui. (page 77) : « La gaieté revenait d’elle-même, tant l’histoire leur semblait drôle à la fin. » Au début, on pense qu’ils élaborent peut-être ce plan à contre-cœur voyant que c’est la seule solution. Par contre, cet extrait nous permet de réaliser qu’ils ont un grand plaisir et qu’ils trouvent même cela drôle de manigancer contre la fille. Cela nous mène à penser que cette attitude fait partie de leur vraie nature. De plus, des techniques observées durant la guerre sont mis en œuvre. (page 77) :« On prépara longuement le blocus, comme pour une forteresse investie […] On régla le plan des attaques, les ruses à employer, et les surprises de l’assaut, pour forcer cette citadelle vivante à recevoir l’ennemi dans la place. » Le champ lexical guerrier de cet extrait : « blocus », « forteresse », « manœuvres », « attaques », « ruses » etc. indique que l’auteur compare littéralement ce complot à la guerre. La seule différence