Boule de suif
Commentaire Siegfried
Le texte que nous étudions est un extrait de la pièce de théatre Siegfried de Jean Giraudoux paru en 1929, date très importante car écrite après la Première Guerre mondiale et tout juste avant la Seconde. Jean Giraudoux est un écrivain et un diplomate français du XXe siècle, brillant élève et soldat, il est décoré pendant la Grande Guerre. Dans la pièce de l'extrait que nous étudions, un soldat blessé de guerre amnésique soigné par une infirmière Eva, est sur le point de devenir chancelier en Allemagne quand arrive une femme Geneviève qui prétend être sa campagne et qu'il s'appelle en réalité Jacques. Nous nous demanderons ce que Jacques ou Siegfried choisira, entre Geneviève ou Eve et ce qui fait de ce débat censé sérieux, un dialogue ridicule. Par conséquent, nous verrons dans un premier temps comment ce dialogue supposé important est enfaîte ridicule et pour finir nous verrons que notre héro est confronté à un lourd dilemme.
Axe 1 :
Siegfried par cette réplique : « Vous n'auriez pas l'une et l'autre, pour m'appeler, un nom intermédiaire entre Siegfried et Jacques ? » insiste sur l'ironie et cherche une solution pour être à la fois Siegfried et Jacques et demande carrément un nom intermédiaire, ce qui amplifie le côté ridicule et absurde.
Ensuite, il aborde, avec l'utilisation du champ lexical du complot, l'égoïsme du petit groupe qui mettent cœur à monter une conspiration que l'ont peut qualifié comme un acte purement cruel et qui dénonce une fois de plus l'hypocrisie et l'égoïsme de la haute société.
Axe 2 :
Bien que ce dialogue soit ridicule voir absurde demandons-nous maintenant en quoi Siegfried fait face à un dilemme presque aussi absurde. Étant donné que Siegfried est sur le point de devenir chancelier en Allemagne, il porte des