Bouleversement culturelle
A. Massification des supports
1. L’éducation
Bien entendu, l’éducation a été un combat et un enjeu fondamental pour le XXe siècle. Nous ne sommes plus dans une phase d’interrogation sur la nécessité d’un projet éducatif. Maintenant, c’est un impératif. En 1945, l’UNESCO met bien clair que l’éducation est au cœur de l’ensemble du projet humain. Dans la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, on est dans le cadre d’un impératif.
Il est certain que le premier combat est celui de l’alphabétisation. Il a été d’emblée résolu dans les pays développés avant le même le début de 1914, même si en URSS, il restait de nombreux progrès à faire. Mais de 1914 à 1945, ce sera la généralisation de l’alphabétisation dans les empires coloniaux. On ne savait pas si elle allait être un facteur de progrès. En 1885, le Parti du Congrès en Inde montre que les élites façonnées par l’éducation anglaise risquaient d’entraîner la critique interne du système colonial. Tous ces gens qui vont faire les leaders futurs de la décolonisation ont été formés dans cette période de l’entre-deux-guerres, et vont porter un certain message en faveur de l’alphabétisation. D’autres régions sont gagnées par ce phénomène comme l’Amérique latine, ou la Chine. Le combat pour l’éducation a été un combat très important pour libérer la Chine de ses vieux carcans. L’enseignement primaire est par conséquent une tendance générale.
Mais il y a quelques lacunes : la question des filles. En Afghanistan par exemple, le phénomène culturel et religieux n’intervient-il pas ? L’alphabétisation est le moyen de réguler la naissance. Les filles prennent conscience de leur statut sexuel. La femme n’est plus conçue comme la femme soumise et uniquement condamnée à son devoir de reproduction. Il y a d’un côté progression et d’un autre, régression quant à la question des femmes.
Si l’on regarde le monde aujourd’hui, cette bataille du primaire est tout de même bien