Bourdieu - la distinction
La distinction – Bourdieu.
(p 365 – 390)
Dans cet extrait de Bourdieu, l'auteur étudie les différents intérêts culturels des individus selon la catégorie socio-professionnelle. Il va affirmer dès le départ que la culture n'est pas donné à tous, et que la hiérarchisation de la culture permet la forte distinction entre les différentes classes sociales.
Dans ce passage, il aborde en premier lieu le sujet de la reconnaissance de la culture, en effet il distingue deux catégories, une première catégorie qui reconnaît et possède une réelle connaissance de la culture, ( ici on parle de la culture littéraire ). Et il distingue une toute autre catégorie qui reconnaît la culture sans pour autant avoir des pratiques culturels. « Cette reconnaissance sans connaissance devient de plus en plus fréquente quand on descend dans la hiérarchie sociale »
Cette catégorie concerne plus particulièrement une population plus âgés, plus éloignés des endroits culturels.
Bourdieu va par la suite aborder la question de la « bonne volonté culturelle » qui concerne les classes moyennes. En effet il existe une autre forme de culture, nommée « la culture moyenne » qui permet l'accessibilité à tous. Les adaptations cinématographiques, les interprétations vocales d'œuvres classiques vont permettre à la classe moyenne d'accéder à la culture, on peut qualifier cela comme étant la démocratisation culturelle. Mais c'est surtout permettre aux classes moyennes de se donner le sentiment de participer à la sphère culturelle.
Les classes moyennes cherchent à imiter les classes supérieures, « on prend la copie pour l'original [...] », c'est la vulgarisation de la culture. Elles essayent par tous les moyens de faire preuve de « bonne volonté culturelle » à l'égard des pratiques et des goûts consacrés comme légitimes par les classes supérieures. Cette bonne volonté culturelle sert exclusivement à élever son statut social, quand on fait partie de la sphère