Bourgeois gentilhomme
À Fannie Mousseau
Groupe : 1270
Analyse de Descartes
Date : mardi 13 nov. 2012
Pour Descartes : «le bon sens est la chose du monde la mieux partagée.» (P.67) c'est-à-dire, que chaque homme en possède autant qu’un autre. Selon lui, c’est une des seules choses que personne ne voudrait davantage en posséder, puisque le bon sens est propre et égal en chacun de nous. D'ailleurs, il guidera nos pensées ainsi que nos opinions, se crée alors une divergence de jugements entre certaines personnes. Il dit aussi : «Ce n’est pas assez d’avoir l’esprit bon, mais le principal est de l’appliquer bien.» (P.67) ce que Descartes tente de dire dans ce passage c’est que bien que le bon sens est acquis par chacun de nous dès notre naissance, il ne sera pas nécessairement utilisé pour faire le bien et pour les causes justes. Ceux qui prennent le temps de réfléchir et d’utiliser leurs bons sens seront en mesure d’accomplir de plus grandes choses contrairement à ceux qui se pressent et jugent du premier coup d’œil. Le bon sens permet à chacun de distinguer le vrai d’avec le faux, donc d’arriver à identifier la vérité ou le mensonge. Un individu qui utilise son bon sens de façon adéquate ne se laissera pas influencer par ses émotions. Il se basera plutôt sur l’évidence des faits, sur ce qui est concret. Un des aspects que Descartes tente de nous faire comprendre, c’est que notre bon sens est affecté par nos expériences personnelles et notre jugement. Elles sont entre autres ce qui fait de nous des personnes avec une bonne logique et capables d’analyser une situation lentement et minutieusement. Quelqu’un qui ne possède quasiment aucun vécu n’aura rien d’autre que sa propre raison et se fiera donc à ses sentiments bien plus qu'à ses connaissances générales. Il s’avère important non seulement de vivre des expériences, mais aussi d’acquérir des connaissances diverses sur différentes mœurs à travers le temps et les différents peuples afin de pouvoir appliquer de la